Elysée 2012 – La crise est toujours là

Communiqué de Bertrand Dutheil de la Rochère, porte-parole de la campagne de Marine Le Pen

À écouter Nicolas Sarkozy ou François Hollande, la crise aurait disparu en France comme par enchantement. Nous serions un pays hors sol, comme en apesanteur. Ils parlent d’autre chose. Ils présentent des programmes économiques, sans prendre en compte, ou si peu, cette dure réalité qu’ils ont mise en place depuis trente ans. De son côté, Jean-Luc Mélenchon nous rejoue, sur un mode plus grotesque que nostalgique, 1789. À ses propositions financières, il ne manque que les assignats pour spolier, une nouvelle fois, les plus modestes. Bref, les pyromanes tentent de se présenter en gentils pompiers.

Mais la réalité frappe à nos frontières. Malgré les déclarations lénifiantes des gouvernements, la situation en Italie et en Grèce empire chaque jour. Les dépressions et les suicides s’y multiplient. Aujourd’hui, c’est l’Espagne qui montre des signes de faiblesse inquiétante. La prime de risque de sa dette s’est envolée. Ses taux d’emprunt ont bondi. Le Trésor espagnol place de plus en plus difficilement ses émissions. La crise n’est pas finie. En France, elle est seulement occultée pour raison électoraliste. Mais les scrutins passés, elle resurgira avec toute sa violence.

Seule Marine Le Pen, dans son projet, prend en compte cette crise profonde créée par le système UMPS. Marine Le Pen propose la dissolution concertée de la zone euro pour que chaque monnaie vive au rythme de l’économie nationale qu’elle sert. Marine Le Pen abrogera la loi de 1973 pour que la Banque de France puisse jouer le rôle de toute banque d’émission en prêtant sans intérêt à son État. Marine Le Pen instaurera un protectionnisme intelligent pour réindustrialiser la France et créer des emplois.