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MON PAYS : LA FRANCE DE CLOVIS
22 décembre 2011

Génocide arménien : halte aux basses manœuvres électoralistes

Posté par le 22
décembre 2011

Communiqué de Karim Ouchikh, conseiller à la
Liberté d’expression de Marine Le Pen

Alors en visite en Arménie, le 6 octobre 2011, Nicolas Sarkozy avait mis le feu aux poudres en mettant la Turquie en demeure de reconnaître officiellement sa responsabilité dans le génocide arménien, perpétré par l’empire ottoman de 1915 à 1916. Près de trois mois après cet ultimatum, le chef de l’Etat s’apprête à doter la loi du 29 janvier 2001, portant reconnaissance du génocide arménien, d’un volet pénal, lourdement
répressif.

Selon une proposition de loi actuellement soumise en première lecture à l’Assemblé nationale, qui recueille pareillement l’approbation générale des parlementaires de l’UMP et du PS, tous propos, individuels ou collectifs qui nieraient ce crime contre l’humanité exposeraient demain le contrevenant poursuivi à un an de prison et à 45 000 euros d’amende.

A quatre mois du scrutin présidentiel, nul ne se méprend, en vérité, sur les arrière-pensées politiciennes de l’actuel locataire de l’Elysée qui cherche rien moins qu’à disputer au Parti socialiste les faveurs, dans les urnes, de la « communauté » arménienne, forte de près de 500.000 membres.

Avec cette question de l’incrimination du génocide arménien, rarement Nicolas Sarkozy aura fait preuve d’autant d’indignité et d’irresponsabilité dans l’exercice de son mandat présidentiel. Sacrifiant les intérêts stratégiques de la France, Nicolas Sarkozy instrumentalise, sans le moindre état d’âme, la souffrance de nos compatriotes d’origine arménienne en espérant tirer de cette manœuvre grossière un misérable profit électoral.

Bien plus, en revenant sur la question des lois mémorielles il s’autorise à faire resurgir une polémique qui s’était progressivement dissipée ces dernières années : le législateur peut-il légitimement s’autoriser à réécrire l’Histoire en sacralisant dans le marbre de la loi des réalités évènementielles dont l’appréciation était jusqu’alors réservée au seul jugement de la science historique ?

Il faut tourner le dos à ces bassesses et inscrire avec sagesse à l’agenda la question de la suppression de toutes les lois mémorielles, en plaçant avant tout l’intérêt de la France et des Français au cœur des ambitions pour notre pays.

Il faut cesser d’organiser une concurrence malsaine entre les « communautés » et les victimes.
Pour l’heure, Nicolas Sarkozy serait bien inspiré de renoncer une bonne fois pour toute à exploiter de la sorte le drame arménien.

Après tout, la reconnaissance de cet évènement tragique que la France se doit de porter authentiquement à l’égard des victimes du premier génocide du XXe siècle ne mérite certainement pas d’en enfermer le souvenir dans un calcul aussi honteusement politicien.

 

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